La crise financière mondiale (GFC) est révolue depuis longtemps, mais une autre crise en quelque sorte regarde toujours les banques dans les yeux. Celle-ci est, dans une large mesure, l’aboutissement de plusieurs tendances puissantes, notamment: les pressions réglementaires croissantes qui réduisent les marges; l’évolution des attentes des clients et la baisse du trafic des succursales; et la forte concurrence des concurrents non traditionnels. Tous ces facteurs se traduisent par un rendement des capitaux propres (ROE) inférieur aux normes, qui n’est toujours pas revenu aux niveaux d’avant le GFC.
C’est une réalité potentiellement effrayante pour les dirigeants bancaires, qui comprennent clairement qu’un meilleur ROE est une formule relativement simple: augmenter les revenus supérieurs grâce à de nouveaux produits et services de meilleure qualité, tout en contrôlant et en réduisant les coûts de service.
Malheureusement, cette formule simple n’est pas si simple à réaliser. Mais George Hodges, responsable de la fintech bancaire chez PwC, et Justin O’Connor, responsable des services bancaires numériques, conviennent tous deux qu’il n’y a vraiment qu’une seule voie à suivre, à savoir une transformation numérique.