Pour glacer un botteur, l’entraîneur-chef de l’équipe adverse appellera un délai d’attente juste avant que le ballon ne soit cassé sur une tentative de coup de pied cruciale en fin de match.
L’idée est de perturber le processus de coup de pied au but, d’entrer dans la tête du botteur pour lui faire rater le coup de pied après le temps mort.
Comme le coup de pied n’est qu’une action individuelle dans le football – peut-être la seule vraie action individuelle – on dit que c’est très mental.
Les botteurs sont souvent très sérieux au sujet de leurs routines avant, pendant et après les matchs, et particulièrement avant un gros coup de pied, comme une tentative de but égalisateur ou de but gagnant.
L’idée est qu’en appelant un délai d’attente avant même que le ballon ne soit cassé sur la tentative de coup de pied, le botteur sera obligé de passer du temps à réfléchir au coup de pied qu’il s’apprête à tenter, ce qui, espérons-le, lui fera ressentir la véritable pression de la situation.
Il ne pourra pas simplement courir sur le terrain et tenter le coup de pied comme s’il s’agissait d’une autre situation dans le jeu.
Au lieu de cela, le délai d’attente lui donnera le temps de réfléchir à l’importance d’une situation.
Certains entraîneurs, tels que l’ancien entraîneur-chef des Broncos de Denver Mike Shanahan, ont poussé le kicker un peu plus loin
Il tentait toujours d’appeler son temps mort juste avant le claquement du ballon sur la tentative de coup de pied.
Lorsqu’il réussissait à le faire, la balle était toujours cassée et le botteur tentait toujours son coup de pied.
L’idée derrière cette nuance de givrage du kicker était que si le kicker faisait ce coup de pied qui ne comptait pas – parce que le délai d’attente était appelé – alors il pourrait célébrer son succès s’il le faisait, et expulser beaucoup d’émotions.
Puis, quand il a découvert que le coup de pied ne comptait pas, il devait se préparer mentalement à tout recommencer.